A 87 ans elle sort un nouveau cd (2007)+dvd ,son interview .
Avec des ajouts de cracs,de claques,de pleurs,et de percussions venues d'ailleurs, craquelantes ,du désert aride laissant quelques fossiles, quelques coquillages qui laissent entendre quelques échos d'un temps ,de l'impasse du temps.
Il est sublime!
sublimation
L'émotion est à son paroxysme comme le soleil en plein midi.
Ce qu'en dit Mondomix
Du bolero et de la chanson ranchera à la sauce new-age ? Contre toute attente, le dernier album de Chavela Vargas doit sa réussite à la production du pape d’une musique d’ambiance aux couleurs pré-colombiennes, Jorge Reyes. Une rencontre parrainée par l’Université de Guadalajara qui répondait au souhait de la doyenne de la chanson mexicaine, retournée vivre au Costa Rica, son pays natal, de rendre hommage à l’identité métisse et aux racines indigènes de sa terre d’adoption. Accompagné par un duo de guitares classiques, le répertoire de Chavela Vargas ("Piensa en mí", "La Llorona", "Macorina"…), ce chant anti-conformiste dont le timbre et l’intention traduisent toutes les affres de la vie tourmentée de son interprète, est sublimé par le contraste avec un univers sonore mystique de coquillages, bâtons de pluie et autres percussions insolites.
À 87 ans, la Vargas tire ainsi sa révérence à la manière d’un chaman venu offrir du baume au cœur de notre imaginaire. À défaut d’un film digne de ce nom à la hauteur de la solennité du moment, le Dvd-bonus est constitué d’une (trop) longue interview déjantée, riche en anecdotes abracadabrantes et à l’ironie décapante, qui souffre malheureusement de défaillances techniques difficilement supportables. Un document vidéo complété, et sauvé, par une captation de la séance d’enregistrement, qui témoigne de l’intensité particulière de cette session et illustre le propos d’une artiste qui affirme "chanter parce qu’(elle a) oublié comment pleurer".
La version de "Piensa En Mi"est tout simplement "enracinante"