SYLVIA TELLES,

Sylvia Telles. La plus jolie des chanteuses brésiliennes à l’aube de la bossa nova. Quelque chose d’Audrey Hepburn et de Nathalie Wood, plusieurs albums inoubliables, un écart un peu brusque sur une route et plus rien, un 17 décembre 1966. La fin était déjà dans les chansons comme dans un film de Donen ou de d’Edwards quand la mort est tapie sous les détails, la nuit sous l’invraisemblable, l’abîme sous l'ironie mancinienne. Et c’est probablement un peu pour cela que la voix de la chanteuse, sans fard, fait mouche, même en anglais, surtout en anglais, devrait-on dire, au-delà de quelques petites hésitations vaincues haut la main. Sylvia Telles déshabille de manière sensible les standards et, à l’instar d’Ellis Regina dans une autre manière plus volontaire, ne les rhabille pas toujours.



Touchante, rêveuse, brûlante, fragile version d’If You Went Away extraite du dernier album, rouge et vif, de la chanteuse, gravé à Rio de Janeiro en mai 1966 pour KAPP/VICTOR. Arrangeur et musiciens inconnus - le guitariste est probablement Roberto Messias, le flutiste Danilo Caymmi, faut voir.

IF YOU WENT AWAY

Bannister a écrit:

Touchante, rêveuse, brûlante, fragile version d’If You Went Away extraite du dernier album, rouge et vif, de la chanteuse, gravé à Rio de Janeiro en mai 1966 pour KAPP/VICTOR. Arrangeur et musiciens inconnus - le guitariste est probablement Roberto Messias, le flutiste Danilo Caymmi, faut voir.

IF YOU WENT AWAY

Absolument, cher Bannister. Bon choix. J'ajouterai que tout l'album est à écouter...
Et je ne suis pas payé par mon ami zecalouro à qui j'ai fait le coup de "zebrott" unique en Suisse. Il a filé aussi sec à l'université pour se faire confirmer l'existence de cette espèce qu'il ne connaissait pas et pourtant il en connait un rayon question parrot!